Sorry, boys s’inspire d’un fait divers : dans une petite ville du Massachusetts, en 2000, 18 lycéennes de moins de 16 ans décidaient de tomber enceinte en même temps pour élever leurs enfants ensemble. Grâce à une scénographie ingénieuse, Marta Cuscunà manipule seule les têtes de 12 marionnettes, donnant vie d’un côté aux parents, directeur et infirmières du lycée, et de l’autre aux jeunes pères. Sur un écran défilent les SMS échangés par les jeunes mères. Avec ce troisième volet d’une trilogie consacrée aux résistances féminines, l’artiste italienne livre une pièce palpitante où le portrait contemporain du féminisme et les nouvelles masculinités infiltrent l’univers de la marionnette.
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