Ce faux duo chorégraphique pour un corps et son double en résine époxy, interroge les rapports de pouvoir. À travers ces deux corps se bousculent une multitude d’individus, à la fois amant et ami, mère puis enfant, maître ou sujet, victime et bourreau. Cette même personne scindée en deux se voit réduite à l’état de servitude juste après avoir joui de son pouvoir d’oppression. Les rôles s’échangent, les rapports de force se chevauchent.
Le dialogue entre l’interprète et son alter ego évoque un imaginaire poétique jouant sur les désirs confus d’une rencontre avec son propre corps.

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