Au démarrage de chaque pièce pensée par Ikue Nakagawa se trouve un dessin. Celui du tamanegi, variété d'oignon japonais, lui est venu en pensant à son père qui luttait contre la maladie et aux membres de sa famille resté·e·s autour de lui. Dans ce moment particulier, le tamanegi représentait pour elle la structure des relations familiales, chacune des couches s’éloignant petit à petit du centre et protégeant toutes les autres.
Dans un jeu de manipulation avec des marionnettes à taille humaine qui dialoguent avec son corps, Ikue Nakagawa dévoile un enchevêtrement de vies qui se préexistent et se cèdent la place, laissant des traces que les générations suivantes se réapproprient.
©️Nine Louvel
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